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2008-11-27

Cesare Pavese

Cesare Pavese por Christophe Mercier, a propósito da edição de Œuvres pela Gallimard.
Un demi-siècle après sa mort, et peut-être en partie en raison d'un destin qui, rétrospectivement, a éclairé de sa lumière sombre l'ensemble de l'œuvre, Cesare Pavese est un auteur mythique, baigné d'une aura de romantisme tragique, une sorte de Fitzgerald italien qui, à la lente dégradation par l'alcool, aurait préféré le sommeil artificiel, dans un hôtel de Turin, au cours de la nuit du 27 au 28 août 1950.

Dix jours plus tôt, il écrivait : « Il suffit d'un peu de courage. (…) Quand j'y pensais, cela semblait facile. Et pourtant, de pauvres petites femmes l'ont fait. Il faut de l'humilité, non de l'orgueil. Tout cela me dégoûte. Pas de paroles. Un geste. Je n'écrirai plus. » Telle est l'ultime entrée du journal qu'il a tenu entre 1935 et 1950 et qui, publié en 1952 sous le titre Le Métier de vivre, est sans doute son œuvre la plus célèbre, souvent lue comme une lente marche au suicide.

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